Consultation terminée pour l'aéroport Montréal-Saint-Hubert
(Photo: TVRS) |
La consultation publique sur le développement de l’aéroport Montréal-Saint-Hubert a pris fin, après quatre jours d’audiences et d’ateliers. Au total, 40 mémoires ont été déposés par différents organismes, entreprises, élus et citoyens.
Quatre villes de la Rive-Sud ont d’ailleurs soumis leurs recommandations pour le développement de l’aéroport aux commissaires. Elles ont préalablement consulté leurs citoyens et c’est en prenant en compte leurs observations que les recommandations ont été rédigées. Saint-Lambert a donc présenté son propre mémoire, tandis que Sainte-Julie, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Basile-le-Grand ont présenté un mémoire commun.
Rappelons que Développement aéroport Saint-Hubert-Longueuil (DASH-L), qui est propriétaire et gestionnaire de l'aéroport, a choisi de ne pas participer à cette consultation organisée par le député fédéral de Longueuil-Saint-Hubert, Denis Trudel, ainsi que la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier. Les résultats des audiences, de même que les recommandations finales, sont attendus pour l’automne 2022.
DASH-L a déjà tenu sa consultation, au terme de laquelle il a entre autres été décidé de laisser tomber, d'ici le 1er avril 2024, les vols de nuit d'avions bruyants comme le Boeing 737-200 de l'entreprise Chrono Aviation. Le gestionnaire de l'aéroport a mentionné que la demande de ce retrait serait faite au gouvernement fédéral. La plupart des plaintes relatives au bruit des avions sont d'ailleurs liées à cet aéronef, qui vole de nuit entre Saint-Hubert et la mine Mary River, située dans le Nunavut.
Après avoir appris que le gestionnaire de l’aéroport comptait retirer les vols de ses avions, Chrono Aviation, qui devait participer à la consultation publique, a plutôt choisi d’annuler sa présence. L’annonce a été faite par l’entremise d’une lettre remise aux organisateurs de la consultation. Le vice-président de Chrono Aviation, Dany Gagnon, y explique notamment que l’annulation des vols de nuit causerait des « conséquences catastrophiques » pour son entreprise.