Équilibre budgétaire à la Commission scolaire Marie-Victorin
La Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV) a révélé un surplus de 603 891 $ pour ses états financiers pour 2018-2019.
En effet, la Commission scolaire a enregistré des revenus de 462 449 392 $ et des dépenses de 461 845 501 $.
La CSMV soutient que plus de 80 % du budget annuel, soit une somme de 378 M$, a été affecté aux services aux élèves, comme les activités d’appoint, les activités de soutien à l’enseignement et l’enseignement. Près de 40 M$ ont été investis pour la construction et l’acquisition d’écoles et de bâtiments pour le service des élèves, en plus d’une somme de 3,5 M$ consacrée au réaménagement des cours d’école et à des améliorations de terrains.
Quant aux activités administratives, comme la coordination du transport des élèves, la planification des travaux de réfection des écoles, le paiement de leurs factures, le fonctionnement des conseils d’établissement, la gestion des réseaux informatiques et la préparation de la paie, elles comptent pour 3,93 % des dépenses totales.
Carole Lavallée, présidente de la CSMV, s’est réjouie de ces résultats, qui témoignent, selon elle, de la gestion efficace de la Commission scolaire. « Je suis extrêmement fière du travail accompli par l’ensemble des personnes engagées dans la gestion de l’organisation, qui réalisent au quotidien de petits miracles pour la réussite des élèves dans un contexte où nos besoins sont en croissance et nos ressources financières limitées », a-t-elle affirmé.
La CSMV reconnaît cependant faire face à des défis, notamment une forte croissance de son nombre d’élèves et une pénurie d’enseignants. En date du 30 septembre dernier, 1754 élèves supplémentaires s’étaient inscrits dans un de leur établissement. Cette augmentation coïncide avec une hausse des besoins de certains services, notamment pour les jeunes issus de l’immigration. « Ces défis, le Conseil des commissaires les fait siens et c’est avec un enthousiasme et un sens de l’engagement sans cesse renouvelés que nous entendons travailler avec toutes les parties prenantes qui ont la réussite des élèves à cœur et qui souhaitent assurer, avec nous, le développement de leur plein potentiel », a conclu Mme Lavallée.